Ce récit s’inscrit dans la chronologie des romans consacrés au vieux New York, encore figé dans le conformisme et les traditions. Les décennies qui se suivent rendent manifeste l’évolution de la société, tant sur le plan architectural que sur celui des mentalités. Alors qu’en 1840 dans "L’Aube mensongère" les notables étaient encore imprégnés des principes et des traditions des anciens colons hollandais ou anglais, dans "La Vieille fille", les mœurs s'étaient assouplies. Les Ralston de la quatrième génération avaient perdu les convictions de leurs ancêtres et ne luttaient plus que pour la sauvegarde de leurs intérêts privés. Une décennie plus tard, certains personnages déploraient la corruption de la langue anglaise et la montée d’une classe d’arrivistes qui cherchaient à s’intégrer dans le cercle des vieilles familles. Heyley Delane affirmait préférable de tourner le dos au passé qui était mort.